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Dreadlocks

Les dreads sont souvent associées au mouvement Rastafari qui provient de la culture etiopienne, toutefois les dreads ont été présentes pratiquement dans toutes les cultures dans le monde. Les Rastafarians s'associent souvent a l'image du lion qui symbolise le pouvoir et dissuade du mal. En Inde cette coiffure doit sa popularité de part les Sadhu. Les anciennes sculptures d'Egypte mais également les momies parfaitement préservées montre elles aussi l'évidence de la popularité des dreads dans la vallée du Nil. En Afrique centrale de nombreuses tribus portent des dreads en relation avec leurs traditions ancestrales. Les Messais les teignent très souvent de couleur ocre. Les premières références se rapportant aux dreadlocks remontent a environ 2'500 avant J.C. Chez les Vedas Shiva est décrit comme JaTa ce qui signifie qui portent des dreads bouclées. Les dreads apparaissent aussi dans la Grèce Antique, l'Ethiopie et chez les musulmans asservis. Au XIX siècle grâce a Aamadu Bamba Mbakka le leader d'un groupe musulman au Senegal, les dreads se répandirent aussi dans l'Afrique de l'ouest.
Dans chaque culture les coiffeurs déterminent notre appartenance a un groupe, notre point de vue, notre religion, notre régime alimentaire ainsi que la mode que l'on suit.
De nos jours les dreads sont plus populaires grâce aux Jamaicain.e.s qui ont emprunté cette coiffure aux travailleurs indiens et popularisé grâce a la musique Reggae. Aujourd'hui, les dreadlocks sont largement présentes dans l'espace public et pourtant elles suscitent des émotions extrêmes. Certains les aiment, d'autres non, et d'autres encore ne les aiment que lorsque quelqu'un les porte.
Récemment, le débat sur les dreadlocks est devenu un outil politique, comme si le port des dreadlocks par les Blancs était un appropriation culturel. Les dreadlocks existent depuis le début des cheveux humains et donc des cultures. Il n'y a pas d'appropriation culturelle, seulement une diffusion culturelle. Cependant, la façon dont on en parle ne détermine que le point de vue de la couleur de peau de l'individu. La discussion sur l'appropriation culturelle se résume donc uniquement à la distinction raciale. Quelles sont donc les racines de ce conflit ? Parce que toute personne ayant des cheveux peut porter des dreadlocks.